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Les instruments d'évaluation
symptomatique en psychiatrie

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Psychoses
Dépressions
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Divers

Remarquez qu'il s'agit d'instruments d'évaluation et en aucun cas d'instrument diagnostique. Pour les critères diagnostics, cf. CIM-10, DSM4R, WKL.

Psychoses                                                                          Top


SANS (Scale for the Assessment of Negative Symptoms) : Cette échelle a été proposée par Nancy Adreassen (1982) à une époque où l'idée dominante était celle de formes négatives et positives des symptômes, voir de la pathologie. Il s'agit d'une échelle contruite, autrement dit l'auteur a rassemblé tout ce qu'elle pensait correpondre à une dimension négative. Cette intuition n'a été que partiellement validée a posteriori, puisque l'analyse dimentionnelle de la SANS et de la SAPS (en composante principale ou ACP) révèle une dimention non envisagée lors de la construction : la désorganisation. Bien que celle-ci affecte surtout la SAPS, certains items de la SANS en font partie (exemple : affects inappropriés). Cependant le facteur majeur reste celui d' "appauvrissement psychomoteur" (les facteurs de l'analyse dimentionnel n'étant pas similaires aux constructions, ils portent un nom différent). L'échelle est surtout utilisée en recherche, où elle s'avère plus pratique que la PANSS, puisqu'il est possible de la coter sur la seule base d'un entretien, sans avoir à questionner les aidants. Les premières cotations sont à faire avec le manuel.
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SAPS (Scale for the Assessment of Positive Symptoms) : cf. à ce qui a été dit précédemment pour la SANS. A noter que la SAPS est fortement bidimentionnelle avec une dimention "distortion de la réalité" et une dimention "désorganisation". Les premières cotations sont à faire avec le manuel. L'échelle est surtout utilisée en recherche, où elle s'avère plus pratique que la PANSS, puisqu'il est possible de la coter sur la seule base d'un entretien, sans avoir à questionner les aidants. Les premières cotations sont à faire avec le manuel.
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PANSS (Positive And Negative Syndrom Scale) : L'échelle d'évaluation des syndromes positifs et négatifs a été proposé par Kay, Fiszbein et Opleret en 1987. Par construction, elle reprend l'idée d'une organisation positive - négative de la symptomatologie schizophrénique pour laquelle elle a été conçue (cf. SANS et SAPS créées avant elle). Mais pour évaluer plus largement les symptômes, une version courte de la BPRS y a été rajoutée. Elle est plus courte que la SANS et la SAPS, tout en évaluant plus largement la symptomatologie sa cotation répond à des règles précises et elle est assez sensible de sorte qu'elle est bien adaptée à l'étude de l'évolution sous traitement. En revanche elle nécessite de recueillir l'avis de l'entourage, des aidants ou des soignants pour être côtée correctement, ce qui est plus objectif, mais n'est pas toujours facile en dehors d'une hospitalisation.
Sa structure dimentionnelle est plus riche que celle de la SANS-SAPS (cf. plus bas), comprenant globalement les trois dimensions de celles-ci (appauvrissement psychomoteur, désorganisation, distortion de la réalité, cf. plus bas), plus une dimension dépression et une qui comprend des éléments d'agitation, d'excitation et d'agressivité. (cf. site web).
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Hallucinations  PSYRAT* et MUPS**.


Symptômes de base BSBS**, SPI**, Frankfurt* et EASE**.


Dépressions                                                                       Top


HDRS (Hamilton Depression Rating Scale) ou HAM-D (pour la dépression, car il existe aussi une HAM-A pour l'anxiété) - L'échelle de dépression de Hamilton. Il s'agit de l'échelle la plus utilisée pour évaluer l'efficacité des antidépresseurs. Elle est très fortement chargée en facteur somatique. Elle existe en de nombreuses versions (HDRS17, HDRS21, HDRS29, HDRS8, HDRS6, HDRS24, and HDRS7). Celle qui est proposée ici est la version à 21 items (HDRS21) qui est en fait construite à partir de la version de base à 17 items à laquelle ont été rajoutés 4 items destinés à définir le sous-type de la dépression et qu'il ne faut généralement pas utiliser pour le score de sévérité (cf. manuel). Attention, le manuel est nécessaire à la cotation. Un score de 1 à 7 est considéré comme normal. Le seuil de l'HDRS17 généralement utilisé pour inclure un patient dans une étude est de 20. Il existe une version française disponible en ligne réalisant le calcul du score (ici).
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MADRS (Montgomery and Asberg Depression Rating Scale) - L'échelle de dépression de Montgomery et Asberg plus simple d'utilisation semble être tout aussi sensible pour mesurer les effets des antidépresseurs.
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BDI (Beck Depression Inventory) - L'auto-questionnaire pour l'évaluation de la dépression de Beck (version abrégée). De par sa forme d'auto-questionnaire, il est facile de l'administrer et de documenter l'amélioration (respecter un intervalle d'une semaine entre les passations). Elle mesure essentillement le ressenti subjectif et complète en cela la HAM-D et la MADRS très chargée en facteurs neurovégétatifs. De 0-4 : pas de dépression, 4-7 : dépression légère, 8-15 : dépression modérée, >16 : dépression sévère. Elle ne convient plus dès lors qu'il existe un trouble du jugement. 
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CDSS ou Calgary (Calgary Depression Scale for Schizophrenia) - L'échelle de dépression de Calgary pour la schizophrénie est dédiée à l'évaluation de la dépression dans cette population de patients. Elle est consituée de questions pour lesquelles les effets des symptômes négatifs, psychotiques ou du traitement devraient être réduits, ce qui n'est pas la cas des autres échelles. Il existe un site dédié à sa diffusion en plusieures langues (ici).
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Manies                                                                                Top

Young


Divers                                                                                 Top

Démences : l'instrument de base est le MMSE (Mini Mental State Evaluation) adapté pour la majorité des démences dégénératives de type Alzheimer. Cependant les démences fronto-temporales sont très mal évaluées avec cet instrument. La BREF (Baterie Rapide d'Evaluation Frontale) est dans ce cas plus adaptée (cf. document pour les valeurs normales de ces deux tests).


GAF (Global Assessment of Functioning scale) : échelle globale d'évaluation du fonctionnement général (utilisée pour l'axe 5 du DSM4R). Elle donne un chiffre unique permettant d'évaluer le retentissement fonctionnel de la symptomatologie.  On peut calculer le fontionnement présent, mais aussi donner une valeur pour le meilleur fonctionnement sur l'année écoulée.


Evaluation du risque suicidaire
Echelle d'évaluation de la catatonie de Bush*
Somnolence
Edimbourg inventory : évaluation de la latéralité principalement manuelle
Signes neurologiques mineurs**

Copyright © CEP, Création décembre 2007, dernière mise à jour janvier 2008, Jack Foucher