La psychose confusionnelle

"Classification des psychoses endogènes"
Karl Leonhard
Traduction en cours

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28/04/2020

Résumé

La psychose confusionnelle se caractérise dans sa phase excitée par une incohérence idéique, et en phase inhibée par une inhibition de la pensée. Si l’excitation des processus idéatoires reste modérée, celle-ci ne s’exprime que sous la forme d’une « incohérence de choix thématiques ». Alors que l’excitation s’accompagne d’une logorrhée, l’inhibition de la pensée entraine une réduction de l’expression verbale pouvant aller jusqu’au mutisme. Les distorsions cognitives que l’on observe en phase excitée comprennent les fausses reconnaissances, les idées de référence et les hallucinations, principalement auditives. En phase inhibée, la perplexité s’accompagne d’idées de référence et de signification, alors que les hallucinations sont moins fréquentes. Le tableau clinique est rarement pur et peut s’accompagner d’éléments appartenant à la psychose motrice, à la psychose d’anxiété-félicité ou à la psychose maniaco-dépressive. L’évolution est variable, il est fréquent qu’un des pôles de la pathologie soit plus marqué et qu’ils se succèdent l’un l’autre. Comme l’a constaté Madame von Trostorff (1966), on retrouve fréquemment une constitution prépsychotique avec une tendance aux digressions de la pensée, ou au contraire une tendance au ralentissement idéatoire. Sur le plan de la constitution physique, le type pycnique semble prédominer.

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